Non, non ce mot n’est pas tiré d’un film l’horreur à l’américaine 😉 Le Locavorisme vient de « local » et de « -vore », c’est donc tout simplement un mouvement prônant la consommation de nourriture produite dans un rayon restreint autour de son domicile.

Manger local, c’est bien évidemment connaître l’origine des aliments consommés, bénéficier de plus de transparence mais aussi de s’assurer de manger sainement avec une meilleure traçabilité.

Comment se mettre au Locavorisme ?

Et bien c’est super simple (oui, oui promis !), par exemple en achetant vos tomates directement chez le producteur ou dans un magasin local, vous saurez qu’elles n’ont pas fait des centaines de kilomètres pour arriver dans votre assiette. Le Locavorisme: consommer moins et mieux, on vous avait dit que c’était super simple 😉

Concrètement, comment on fait ?

Le concept de Locavorisme repose sur plusieurs principes :
– L’achat de produits aux petits producteurs (marchés, fermes, magasins de producteurs, magasins locaux, cueillette directe en plein champ, etc.)
– Privilégier les produits frais et de saison
– Éviter le gaspillage alimentaire en achetant moins, mais mieux
– Réduire son empreinte écologique, car plus le circuit et la chaîne de transport sont courts, plus l’empreinte écologique est réduite !

Comment trouver un commerce local ou petit producteur près de chez soi ?

Plusieurs sites recensent les commerces locaux et petits producteurs en fonction de votre localisation. Par exemple :
– En Belgique, rendez-vous sur le site www.mangez-local.be pour retrouver les commerces locaux et petits producteurs les plus proches de chez vous en fonction du type de produits que vous recherchez.
– En France, le site www.acheteralasource.com propose un ensemble de petits commerces locaux en fonction de votre localisation mais aussi du type de produit recherché.

Le Locavorisme: consommer moins et mieux, c’est favoriser les aliments et produits locaux, cela permet donc de faire vivre les petits producteurs. Et en plus, vous dégustez des produits de meilleure qualité et il n’y a pas d’impact sur l’environnement puisqu’il n’y a pour ainsi dire pas de transport d’aliments !

« Oui mais je n’ai pas le temps d’acheter local, moi »

Il est vrai que se rendre chez les petits producteurs et magasins locaux n’est pas toujours simple en fonction d’où on habite surtout et des moyens de transport. Il existe dans la plupart des cas normalement toujours une solution, comme des GASAP (Groupes d’Achat Solidaires de l’Agriculture Paysanne), des GAC (Groupes d’Achat en Commun) dans certains quartiers des villes et villages, les paniers bio locaux des magasins bio ou des e-shop bio, par exemple.

Mais la grande distribution surfant tout de même sur la vague se met elle aussi au Locavorisme! Les supermarchés proposent de plus en plus des rayons entièrement consacrés aux produits locaux, ce qui est donc une alternative aux circuits courts.

C’est mieux que rien, surtout pour ceux qui souhaitent s’y mettre, mais qui manquent de temps, ou qui n’ont pas de commerce bio, local à proximité. Au-delà, cela permet à des petites marques locales à se faire connaître aussi et si vous avez l’opportunité d’aller acheter directement sur leur e-shop faites-le… ça leur sera plus bénéfique.

Circuit court et local

C’est ce que nous nous efforçons de faire avec Kalani. Réduire les distances, limiter les intermédiaires et surtout rétribuer les producteurs de façon juste.
Pour certains produits tels que le textile en coton, il est impossible de faire du 100 % local, mais il est tout à fait possible par contre de réduire le circuit de distribution et de diminuer l’empreinte écologique en faisant les bons choix.

Et très bientôt, nous vous proposerons aussi des nouveautés produites localement ici en Belgique. Mais nous ne laisserons jamais tomber les pays comme l’Inde qui cultivent la matière première et qui ont plus que besoin d’entreprises comme la nôtre pour se développer et vivre plus décemment.

Selon nous, ce qui est important avec le fait de « consommer local » c’est de respecter la provenance des matières premières ;
– Acheter et consommer une pomme locale a beaucoup plus de sens que d’importer des pommes de l’autre côté de la planète
– Produire des draps en lin en Europe a tout son sens puisque le lin est cultivé en Europe.
– Mais produire des draps en coton bio en Inde est plus logique car le coton est une plante tropicale qui ne pousse pas en Europe. Transporter la matière première prend plus de 50% de place supplémentaire dans un container que des produits finis. D’autre part ce serait une vision beaucoup trop protectionniste et colonialiste de vouloir produire tous les textiles en Europe en extrayant les matières premières d’un pays pauvre et en ne créant de la valeur ajoutée que chez nous et rien dans le pays qui a cultivé la matière première, ça vous rappelle quelque chose ?

En conclusion, pour l’alimentaire le local est primordial, mais pour les produits non alimentaires, le local n’a pas toujours la même importance, cela dépend au cas par cas et ce qui compte c’est d’avoir des bonnes usines éthiques et respectueuses de l’environnement.

Créer de la valeur ajoutée en Europe c’est très bien, mais créer de la valeur ajoutée dans les pays tiers qui ont cultivé la matière première et qui ont besoin qu’on les soutienne avec leur industrie aussi c’est ça aussi une démarche holistique plus juste pour tous. Alors pour chaque acte, posons-nous les questions : où ?, quoi ? et comment ?

Si vous avez des bons plans pour Le Locavorisme: consommer moins et mieux, n’hésitez pas aussi à nous les partager ici !