Comment assurons-nous préservation de l’environnement et avenir durable aux agriculteurs avec lesquels nous travaillons ?
La plupart des marques textiles dans le monde peinent à identifier le pays d’origine de leur coton. Nous connaissons les villages, les agriculteurs et les communautés qui cultivent et récoltent notre magnifique coton à fibres longues. Et nous valorisons beaucoup la relation que nous avons avec eux !
Notre coton est de type Coton d’Égypte grâce à ses fibres extra longues de 50-60 mm permettant de produire du Satin et de la Percale en vrai 300TC.
Lorsque nous choisissons nos matières premières – ici en l’occurrence, le coton pour nos collection haut de gamme – nous veillons sans compromis à deux éléments : qu’elles soient cultivées de manière biologique (certification bio, GOTS – qui est de loin la meilleure), et que les agriculteurs travaillent dans des conditions justes et saines (certification Fairtrade, qui est la seul certification fair trade (commerce équitable) active sur le coton).
Nous sélectionnons avec attention les fermes de culture de coton et nos usines de fabrication de linge de maison en effectuant des visites sur place. Nous établissons des relations à long terme avec nos partenaires, en les respectant comme s’ils faisaient partie de notre équipe.
En 2016, lorsque Bruno a fondé Kalani, il a choisit de travailler avec une coopérative “Best practice” de coton bio et Fairtrade en Inde. Répondant à nos exigences de qualité ainsi qu’à nos engagements environnementaux et sociaux, cette coopérative représente un partenaire idéal. Le coton qui compose le linge de lit Kalani est acheté directement à cette coopérative, sans intermédiaire, pour leur garantir un prix juste pour chaque kilo de coton cultivé. Mais ce n’est pas tout…
Qu’est-ce qu’une coopérative ? Comment fonctionne-t-elle ?
Une coopérative d’agriculteurs est une société établie par ces derniers, détenue collectivement et administrée par eux avec un système de gourvernance. Fairtrade impose que les agriculteurs se regroupent en groupes ou en coopératives. Ces structures, en plus de fournir du soutien à leurs membres et de créer des opportunités commerciales, contribuent à tisser un réseau social solide et à améliorer les services (formations, éducation, santé,…) au sein des communautés.
Notre coopérative partenaire emploie plus de 10 000 petits agriculteurs, les formant et les encourageant à adopter les meilleures pratiques de l’agriculture biologique. Ces pratiques peuvent aujourd’hui être qualifiées d’“agriculture régénérative”, car elles sont non seulement sans OGM et sans intrants chimiques (pas de pesticides, d’engrais, ni de désherbants artificels et toxiques), mais elles tiennent également compte de toute la biodiversité environnante. Par exemple, elles permettent de planter des arbres locaux pour délimiter les champs, d’utiliser les excréments des animaux pour enrichir le sol, et de choisir les lieux et les périodes de plantation de manière à favoriser l’irrigation naturelle par les pluies.
Kalani et la coopérative : une relation de partenariat
Pour assurer une haute qualité de coton et le développement durable des fermes qui le cultivent, nous nous sommes alliés avec d’autres petites et moyennes marques d’Europe, d’Amérique, du Japon et d’Australie.
Notre relation directe et de partenariat avec les agriculteurs de coton bio (via la coopérative locale) nous permet de connaitre et communiquer de façon juste et transparente sur l’origine de nos produits.
Elle nous permet en outre de décider du prix payé pour le coton que nous achetons. En moyenne, Kalani paie le coton bio et Fairtrade à la coopérative en moyenne 13,5% au-dessus du Premium Fairtrade. Les communautés locales peuvent alors investir dans leur développement dont les piliers sont notamment la formation et l’éducation ainsi que la santé. Pour illustrer cette donnée, cela correspond à 26% plus cher que le coton bio d’ailleurs, et environ 46% plus cher que le coton conventionnel (c’est-à-dire du coton non-biologique). Lisez notre article de blog ici pour plus d’informations à ce sujet.
Outre la question des prix, nous nous engageons auprès de la coopérative locale sur des volumes 1 an à l’avance. Cela permet d’une part aux agriculteurs de planifier leur travail et organiser les cultures de coton, et d’autre part cela aide la coopérative à obtenir des crédits locaux pour financer les semences de coton bio. Si ces crédit locaux ne suffisent pas, il nous arrive de pré-financer 1 an et demi – voire 2 ans – à l’avance l’achat des semences de coton biologique. De cette manière, nous sécurisons les fermiers, ce qui les empêche de tomber “dans le piège” des multinationales de semences OGM, ce qui leur ferait perdre leur certification bio, et tous leurs efforts passés dans la transition écologique. Vous l’avez bien compris, nous soutenons les agriculteurs, pour eux, mais également pour nous. Car oui, nous souhaitons continuer à travailler avec eux. Et s’ils perdent leur certification bio, nous serons forcés de les quitter.
Cette coopérative est considérée comme “Best Practice” car elle a été encadrée par des ONG européennes pendant ses dix premières années. Son modèle de gouvernance est unique et le ré-investissement des montants payés et donnés par les clients dans les communautés locales est, lui aussi, presque unique au monde.
Dans le secteur du textile, les chaines de production sont généralement longues et faites de nombreux intermédiaires. Comme nous l’avons lu, en limitant fortement le nombre de “maillons” sur cette chaine, Kalani maitrise ce qui s’y passe et est informée de l’origine de ses produits ainsi que des conditions dans lesquelles ils sont créés, tout en permettant une traçabilité optimale, au-delà de celle des certifications. Cela nous permet également de réaliser notre Devoir de Vigilance dans notre chaine d’approvisionnement.
Produire en Inde, est-ce une bonne pratique du point de vue écologique ?
Sans surprise, le coton ne pousse dans tous les types de climat. Les régions tropicales et subtropicales offrent les conditions climatiques idéales pour la culture du coton, avec des températures chaudes, une bonne quantité de lumière solaire, des précipitations modérées et des sols bien drainés. Ces conditions permettent au coton de croître de manière saine et productive.
Puisque le coton composant le linge de lit Kalani en Satin, Percale et Jersey de coton vient d’Inde, il nous semble évident que le lieu où celui-ci est filé, tissé, teint et confectionné se trouve également en Inde pour des raisons éthiques et écologiques.
Pas de miracle : pour que l’on puisse, en Europe, porter des vêtements en coton ou dormir dans draps en coton, il faut importer depuis le pays de culture du coton soit la matière première (le coton), soit le fil, soit les tissus, soit les produits finis. En Europe (Grèce et Espagne), on trouve 2% de la production mondiale de coton. Toutefois, il est de qualité moyenne et cette production ne permet par de répondre aux besoins du continent.
Chez Kalani, notre éthique nous a naturellement conduit à laisser au pays d’origine de la matière première la valeur ajoutée liée à leur or blanc. Nous ne souhaitons pas adopter un comportement neo-colonialiste en “volant” de la matière première à bas prix pour l’importer et poursuivre le travail chez nous.
Nous nous sommes demandés si cette solution était également un bon choix d’un point de vue écologique. Et la réponse est oui ! Comme on peut le lire plus en détails dans cet article sur notre blog, l’impact CO2 est en moyenne :
– 46-58% supérieur lorsque l’on importe un container de coton brut plutôt qu’un container de draps finis (déchets de production de filature, de tissage, de coupe et de confection),
– 21-28% supérieur lorsque l’on importe un container de fils de coton plutôt qu’un container de draps finis (déchets de production de tissage, de coupe et de confection),
– 13-18% supérieur lorsque l’on importe un container de rouleaux de tissus de coton plutôt qu’un container de draps finis (déchets de production – coupe et confection).
Kalani : une vision éthique et écologique
Ecologie, éthique, transparence, qualité et prix juste résument la manière selon laquelle nous avons fait grandir Kalani. C’est aussi dans cette voie que nous souhaitons poursuivre l’aventure !