Mieux comprendre les enjeux qui se cachent derrière cette manipulation marketing.
Hello les amoureux de la planète, 2020 déjà ! Une nouvelle décennie commence et avec elle on l’espère ses bonnes résolutions pour que les années à venir soient un peu moins noires que les années précédentes et surtout plus vertes. Car oui, ce n’est plus un secret pour personne, le réchauffement climatique est bien là, (pas encore un seul flocon de neige depuis cet hiver dans notre capitale), des espèces animales s’éteignent petit à petit, des feux gigantesques brûlent tout sur leur passage, des pluies déliviennes inondent des parties de pays, ….
Depuis quelques années (et décennies pour les précurseurs), certaines marquent ont bien compris les enjeux environnementaux et ont trouvé comment surfer la vague pour attirer plus de consommateurs en leur donnant des fausses raisons éthiques ou environnementales pour les choisir plutôt qu’une autre marque. C’est ce qu’on appelle le GREENWASHING.
Une déformation de la réalité teintée de vert
Nous voilà donc aujourd’hui assaillis de publicités, contenus de communication, visuels de la part de certaines grandes et même petites entreprises qui manipulent abusivement la réalité à leur avantage.
Tous prétendent de façon insidieuse ou directe :
- d’être bio en créant leurs propres labels (mais sans pouvoir le prouver)
- de diminuer l’empreinte carbone (sans pouvoir le prouver en ventant le soi-disant local),
- de recycler (sans avoir l’origine exacte des matières premières, de traçabilité de recyclage, ni comment cela se passe ensuite, ou en créant des transports supplémentaires et inutiles vers des centres de tri lointains)
- d’être éthique en mettant en avant le local pour une partie de la production (en étant très opaque sur les autres parties de transformation)
- de faire des dons à des ONG qui luttent contre le réchauffement climatique et communiquent cela à foison pour se donner bonne conscience tout en continuant de polluer.
Et pour que ça fasse plus vrai, ils utilisent des termes non officiels comme « propre » « vert » « respectueux de la nature » « label écologique » « local », ou choisissent d’utiliser des images de nature ou des tons naturels pour donner cette impression d’écologie…
Et on en passe ! Nous avons pu remarquer une créativité débordante dans cette catégorie.
Techniquement parlant le greenwashing c’est quoi ?
Wikipedia nous fait une super définition qu’on ne peut pas s’empêcher de partager évidemment.
Le greenwashing, aussi nommé écoblanchiment ou verdissage , est un procédé de marketing ou de relations publiques utilisé par une organisation (entreprise, administration publique nationale ou territoriale, etc.) dans le but de se donner une image de responsabilité écologique trompeuse. La plupart du temps, les dépenses consenties concernent davantage la publicité que de réelles actions en faveur de l’environnement et du développement durable.
Le greenwashing est l’acte de transmettre au public des informations qui sont – dans le fond et dans leur forme – une présentation déformée des faits et de la vérité, dans le but d’apparaître socialement et/ou environnementalement responsable aux yeux d’un public ciblé. C’est un système de communication vaste et complexe destiné à faire passer une « mauvaise » donnée ou information pour une « bonne ».
Le greenwashing n’est pas toujours facile à identifier
Comme dans toute manipulation, le greenwashing est parfois difficile à identifier. En effet, si la marque, entreprise face à vous, réussi à vous en dire assez sans en dire trop, et à vous donner confiance, avec quelques termes bien placés, alors, oui vous serez très probablement trompés.
Le pire, c’est que dans de nombreux cas, les employés des entreprises qui font du greenwashing, sont eux-même convaincus que leur entreprise fait du bien. Incroyable, n’est-ce pas ?
Comment savoir si vous avez été victime de greenwashing ?
La seule façon de se prémunir de cette manipulation c’est de poser les bonnes questions avant d’acheter et de s’assurer de la véracité des propos et arguments écologiques et/ou humains mis en avant.
Le genre de question étant : pouvez-vous me dire d’où vient votre matière première et comment elle est cultivée/extraite ? Est-il possible de voir votre certificat bio, avez-vous un label de certification reconnu par un organisme extérieur et neutre ? De quand date votre dernier audit ? Etes-vous une marque certifiée ou se sont vos fournisseurs qui sont certifiés ? Quelle est votre politique de déchets ? ….
Ou encore de connaître les labels de certifications vous en trouverez certains sur ces sites :
INFOLABEL.BE
AGENCE WALLONNE POUR LA PROMOTION D’UNE AGRICULTURE DE QUALITÉ
Le vrai développement durable c’est quoi ?
C’est prendre l’écologie, la société et l’économie et les faire travailler ensemble tous sur un même pied d’égalité pour un futur durable. Proclamer du bio sans tenir en compte l’aspect économique et humain n’a pas de sens. Prendre l’aspect humain et local sans faire du bio n’est pas durable non plus. Le vrai développement durable c’est une approche holistique. C’est pouvoir prouver tout ce qu’on dit, ce qu’on fait, de façon honnête et transparente.
Bon évidemment c’est facile à dire pour nous car même si la perfection n’existe pas, nous pouvons nous « vanter » de communiquer de façon 100% honnête, transparente et nous pouvons justifier chacun des arguments qui font de Kalani une marque qui nous ressemble.
Nous ne surfons pas sur une vague marketing. Avant de créer la marque, nous avions déjà ces valeurs et nous travaillions déjà dans ce sens. De plus il nous était inconcevable de créer une nouvelle entreprise en 2016 sans ces valeurs dans notre ADN, car aujourd’hui il ne faudrait plus rien créer sans tenir compte du développement durable. Nous sommes comme cela aussi dans nos vies. Et chaque année, nous essayons de nous améliorer pour que cette honnêteté dans nos propos vous la ressentiez aussi quand vous dormez dans vos draps chaque nuit !
Bonnes nuits et nous espérons que vous continuerez à faire de beaux rêves sur vos deux oreilles …