De nos jours on entend beaucoup parler d’écoresponsabilité en tant que marque! Tellement d’ailleurs que le sens s’y perd… et les consommateurs ont du mal à avoir confiance et on les comprend.

En effet, c’est assez facile apparemment de se présenter comme étant « écoresponsable » en ne montrant que certains aspects de cette RESPONSABILITE… Alors on a voulu resituer un peu le contexte et surtout pour repérer … le greenwashing. Tiens tiens, il est de retour sous une autre forme, hé oui !

Cet article fait surtout référence à l’industrie du textile. Celle que nous connaissons le mieux donc, l’écoresponsabilité en tant que marque. Mais c’est valable pour tous les secteurs, toutes les entreprises, et toutes les tailles d’entreprises, en général la réflexion est la même.

Alors, L’écoresponsabilité c’est quoi ?

En fait c’est très simple, c’est tout simplement un ensemble d’actions de notre vie quotidienne qui ont pour but de limiter les différents impacts sur l’environnement. Cela peut être un choix au niveau de nos achats, un choix de gestion ou de la sensibilisation de notre entourage. L’écoresponsabilité, passe donc par des achats plus conscients, la mise en place de bonnes pratiques pour limiter les déchets, pour améliorer sa consommation, etc. ça c’est à titre privé.

Pour les entreprises, il s’agit de proposer des produits qui sont écologiques, éthiques, produits de façon respectueuse, qui sont durables, et avoir conscience de la responsabilité qu’on a en tant qu’entreprise sur le monde et son avenir.

Les critères à respecter en tant que marque

L’écoresponsabilité en tant que marque est facile à dire mais quels sont les critères à respecter pour permettre aux clients d’évaluer le degré d’écoresponsabilité de la marque et donc voir ses efforts pour limiter ses impacts sur l’environnement ? Il y a différentes choses à prendre en compte :

1.La composition des produits

Il est très important pour vous, consommateurs, de faire attention aux matières qui sont utilisées pour la fabrication des produits que vous achetez. Ce qui doit attirer votre attention en premier ce sont les matières premières, leur provenance, si elles sont naturelles ou pas, si il y a procédé artificiel, est-il chimique ou pas,… Tant de questions qui donnent déjà un indice sur le degré d’écoresponsabilité.

2. Les matières naturelles

Mais attention qui dit matière naturelle, ne dit pas nécessairement écoresponsabilité. Par exemple, le coton est une matière naturelle qui peut être très dommageable à l’environnement si celui-ci n’est pas certifié bio. Et non, Oeko-tex ne veut pas dire écoresponsable ou écologique, car l’usage d’OGM, de produits chimiques et de pesticides à outrance est.

3.La fabrication et l’origine du produit

Ce n’est pas uniquement le pays de fabrication qui est important mais également la manière dont les personnes qui se trouvent derrière la production sont traitées. Il est important lorsqu’on parle d’écoresponsabilité, que les agriculteurs et les personnes en charge de la fabrication soient bien traités, que leur lieu de travail soit sain et bon pour l’environnement et que leurs revenus leurs permettent de (sur)vivre, qu’ils aient un salaire vital et non minimum et cela peu importe le pays de production.

Mais ce qui est surtout important, c’est de ne pas limiter son évaluation à l’usine de confection qui n’est que la dernière étape d’une longue chaine, et que certaines marques mentionnent exclusivement pour se dire « fabriqué en Europe », « fabriqué en France », en occultant de façon préméditée le pays d’origine et les conditions de travail des usines de tissage, de teinture et de filature.

4.Le transport

On oublie parfois trop souvent que dans notre empreinte écologique, le transport joue un rôle important. Et contrairement aux idées reçues, une confection au Portugal ou en Europe n’est pas nécessairement plus écoresponsable qu’une production en Asie par exemple. En effet, il est préférable que les produits soient acheminés dans le pays de destination en train ou en bateau plutôt qu’en avion ou en camion pour des trajets plus ou moins courts. La matière première doit de toutes façons être acheminée, la plupart du temps d’Asie ou du Moyen-Orient, donc parfois cela double les trajets. Sans compter que le transport des matières premières prend beaucoup plus d’espace et de déchets que les produits finis.

Durabilité vs qualité il faut faire la part des choses

Durabilité et qualité, deux choses qui font la paire mais qui ne veulent pas dire la même chose. En effet, la durabilité c’est tout simplement la durée de vie du. Un produit durable est donc un produit que l’on utilisera plus longtemps produit et avec un minimum d’impacts. Mais il ne faut pas oublier qu’un produit de bonne qualité a plus de chance de durer longtemps. C’est pourquoi la durabilité et la qualité sont liées. Mais quand on parle de qualité, de quoi parle-t-on exactement ?

Pour qu’un produit soit de bonne qualité, il faut que la base de celui-ci le soit également ! La qualité du produit commence donc par le choix de la matière première. Pour cela, il faut faire des contrôles réguliers et s’assurer de la provenance ainsi que de la manière dont la matière première a été fabriquée. Dans le cas de Kalani, nous nous assurons que le coton que nous utilisons pour la fabrication de notre linge soit un coton naturel à longues fibres, cultivé de façon biologique et certifié GOTS. Cela garantit à la fois la culture bio du coton, sa traçabilité, son processus de production éthique et qu’il ne contient aucun produit risqué pour notre santé, celle de nos clients, celle des agriculteurs et des ouvriers de production.

Écoresponsabilité et labels de certification 

De nos jours il est très important d’être certifié surtout lorsque nous sommes une marque écologique, bio, éthique et Fairtrade. Cela va nous permettre d’être transparent sur la provenance de nos matières. Pour prouver son écoresponsabilité en tant que marque, la meilleure des choses à faire pour une marque est d’être certifiée. C’est la seule garantie que ce qui est dit est bien vrai, vérifié et justifié. Il existe plusieurs sortes de certifications qui sont obtenues par les marques lorsque celles-ci répondent à des règles très strictes des organismes qui se chargent de les accorder. Parmi ces certifications vous trouverez :

1. GOTS = 100% Bio + Ethique + Santé + Sécurité

2. Fairtrade = 100% éthique

3. PETA = respect et bien-être des animaux

4. REACH et Oeko-Tex = santé + sécurité

Écoresponsabilité vs greenwashing comment faire la différence

En effet, de plus en plus de marques et de nouvelles marques se disent écoresponsables mais le ne sont en vérité qu’à moitié ou même moins que cela. Ils utilisent le mot écoresponsabilité mais quand on creuse un tout petit peu, on peut très vite se rendre compte qu’il ne s’agit que de certains mots utilisés par ci par-là, qui peuvent vous donner l’impression d’une certaine écoresponsabilité ! On est donc bien dans l’ « écoblanchiment » qui a pour but de donner une image de marque éco avec une responsabilité écologique trompeuse et donc fausse ! Nous avons un article qui en parle juste ici mais voici quelques astuces pour ne pas se faire avoir et acheter auprès des marques qui s’autoproclament « écoresponsables » :

• Évitez de vous focaliser sur le « made in » car en réalité cela rassure juste les consommateurs mais ne garantit pas que le produit a été fabriqué de manière écologique et ne dit souvent rien sur les étapes précédentes de fabrication. Renseignez-vous avant !
• Ne croyez tout ce qu’on vous dit, cherchez des preuves concrètes. Par exemple les labels de certifications qui sont reconnus. (en vérifiant le N° de certification sur le site du Label.
• Achetez des produits auprès de marques qui sont transparentes sur leurs processus de fabrications, leurs produits etc.