Qui se cache derrière Kalani ?
Bruno Van Steenberghe, 41ans, Diplomé en Commerce Extérieur. Passionné, ambitieux Rêveur et Entrepreneur.
Quel est ton parcours ?
J’ai appris et développé une expertise technique du textile en passant 18 ans à voyager partout dans le monde et en passant beaucoup de temps, dans des usines de production textile, à apprendre sur le terrain. J’ai commencé ma carrière en 1999 avec une première expérience de 12 ans dans le « textile conventionnel » en m’occupant de qualité, développement produit, sourcing et marketing, pour une marque belge de vêtements promotionnels.
“Une remise en question totale et une nouvelle approche du développement durable”
Ensuite j’ai eu une grande remise en question fin 2009 qui m’a donné envie de poursuivre ma carrière avec un focus beaucoup plus éthique et écologique que ce à quoi le secteur textile était habitué.
Comment on se forme au développement durable ?
Concernant le développpement durable et les aspects sociaux et environnementaux du secteur textile, je me suis auto-formé pendant environ un an à temps plein en 2010. J’ai analysé en profondeur tous les standards environnementaux dans le monde, les standards sociaux, beaucoup de projets dans le secteur du textile, j’ai passé beaucoup de temps à lire, rencontrer des gens et participer à des conférences spécialisées. Ensuite j’ai mis cette théorie en pratique dans une entreprise belge de vêtement d’image durable pendant environ 5ans, expérience à travers laquelle j’ai eu la chance d’acquérir une reconnaissance internationale d’expert en développement durable dans le secteur textile, pour laquelle on me consulte occasionnellement.
Nous avons un grande ambition pour changer le monde en ce qui concerne le « textile durable » ce sont des projets passionnants pour lesquels je collabore tout à fait bénévolement.
Depuis août 2016, je suis membre du conseil d’administration de TextileExchange Europe qui possède certains labels de certification des textiles écologique (dont le coton bio), mais surtout c’est une asbl américaine qui rassemble les représentants et organisations du textile bio et écologique du monde entier (marques, fabricants, agriculteurs, associations, institutions internationales, ONG, activistes, presse spécialisée, …) lors d’événements internationaux pour mettre en place des projets et des initiatives pour améliorer l’industrie de façon générale et inspirer un maximum de marques et de gens à travers le monde.
D’où est venue cette idée de créer Kalani ?
Fin 2015, j’ai terminé une mission de 5ans de consultance dans les vêtements, et j’ai eu envie de développer un nouveau projet, dans mon domaine de compétence du textile mais dans le Linge de Lit. J’avais déjà cette idée depuis quelques temps, je m’étonnais toujours de constater que la plupart des gens dorment dans des draps de lit basiques car c’est pas cher et ça n’a pas l’air trop mal dans les magasins avant des les utiliser et les laver souvent.
“Nous passons en moyenne plus de 30% de notre vie dans notre lit”
J’ai commencé à travailler sur ce projet début 2016 et après des études de marché et des sondages, j’étais convaincu ! Nous passons en moyenne plus de 30% de notre vie dans notre lit, mais peu de gens dorment dans des draps confortables car ils sont trop chers. J’ai décidé alors de relever ce challenge et apporter une réelle solution sur le marché : commercialiser une collection de linge de lit super haut de gamme, ultra confortable, en 100% coton bio et Fairtrade, avec une transparence sur les coûts et les prix incomparables, à des prix de vente tout doux, à savoir abordables, quelques dizaines d’euros de plus que le basique, et donc plus de 50% moins cher que des marques de luxe à qualité comparable et pas spécialement bio/Fairtrade.
Comment avoir résolu cette équation ?
Tout simplement, en travaillant de façon simple avec une structure « légère », en utilisant d’un côté Internet pour vendre en direct sans intermédiaire et de l’autre côté mes 18 ans d’expérience sourcing/production pour faire produire nos collections en direct dans des usines sans intermédiaire non plus. Le tout en respectant mes convictions personnelles sans aucun compromis sur la qualité, les détails qui font la différence, l’étique et l’écologie. Et voilà, Kalani est née le 30 novembre 2016 au grand bonheur de nos clients qui sont jusqu’à présent 100% satisfaits et très démonstratifs sur leurs avis sur comment les draps Kalani ont changé leur façon de concevoir le confort dans leur lit.
Pourquoi du bio?
Premièrement car ça fait partie de mes valeurs et convictions. Ensuite car j’ai beaucoup étudié la question j’ai beaucoup lu sur le sujet, et après 18 ans à voyager à travers le monde et voir certains des impacts de l’industrie textile, je n’aurais pas pu envisager de créer en 2016 un nouveau projet dans le secteur textile sans être bio, sans respecter les gens et l’environnement. Enfin, contrairement au secteur alimentaire ou le bio apporte une réelle valeur ajoutée pour le consommateur, dans le secteur textile, les avantages directs pour le consommateur sont moins tangibles.
Il est plus difficile à convaincre, je dirais donc qu’il n’y a pas un réel marché , ni une réelle demande pour ce type de produits et donc c’est à la marque de décider ou pas de faire ses produits bio, de les vendre à tout le monde, de convaincre les bio-sceptiques que c’est tout aussi bien d’un point de vue qualité tangible et que ça apporte toute une série d’autres avantages directs et indirect supplémentaires. Nous ne souhaitons pas être catalogués exclusivement de marque “bio/Fairtrade”, donc nous avons travaillé pour développer des produits qui s’adressent à tout le monde.
Avant tout ce sont des produits lifestyle haut de gamme.
Donc en résumé je dirais que : Kalani vend avant tout une gamme de linge de lit super douce et de qualité luxe à prix abordables, et que, cerise sur le gâteau, c’est bio et Fairtrade, et que ceux que ça n’intéresse pas, commenceront peut-être à se poser les bonnes questions car c’est une problématique qui concerne tous les êtres humains sur terre.
Et toi, Bruno, quel est ton rêve ?
Mon rêve, c’est d’arriver à changer le confort de millions de gens qui aujourd’hui dorment dans des draps de lit bas de gamme car c’est pas cher et ça n’a pas l’air trop mal dans les magasins avant des les laver et de les utiliser plusieurs fois.
Mon rêve c’est de convaincre la majorité des ces gens, qu’on passe environs 30% de sa vie dans son lit, que le sommeil est primordial et que ça vaut la peine d’investir quelques dizaines d’euros de plus pour du linge de lit qui changera leur conception du confort dans un lit et qui en plus cerise sur le gateaux aura des impacts à beaucoup de nivaux : impacts sociaux sur les ouvriers et les agriculteurs de coton, impacts environnementaux, impacts sur la santé et impacts humains.
Mon rêve se résume donc à créer une marque qui ait un impact holistique qui touche positivement un maximum de personnes (clients, employés, fournisseurs, ouvriers de production, coopératives de coton bio, et sans abris en Europe). Car tout le monde a le droit de « dormir sur ses deux oreilles ».